Education Artistique et Actions Culturelles (D.A.A.C)

Prix de l’Audace Artistique et Culturelle 2016

 

Niveau école : Maternelle de Lauricisque

 
Maternelle de Lauricisque

Le projet a été présenté en public dans le passé et le sera encore lors de diverses manifestations organisées par le Rectorat notamment la cérémonie du Temps des poètes en mars 2016 et la rencontre académique départementale des arts et de la culture en mai 2016.
Il sera en outre présenté à l'équipe éducative, aux élèves et aux parents d'élèves de l'école lors de la fête de clôture de l'année scolaire de l'école en Juin 2016.
Chaque année un DVD représentant les différents temps forts du projet est conçu et offert à chaque enfant y ayant participé.
Enfin, la participation des enfants aux manifestations académiques est visible sur le site de la DAAC et celui créé par l'enseignante en 2013 pour les enfants et leurs parents, site servant à propager le projet, lui servant de vitrine.
Coordonnées du site: www.sigispac.com
Certains enfants ayant participé au projet ont développé une aptitude voire une passion pour la danse et ont intégré une école de danse du secteur.

Christiane SIGISCAR, professeur des écoles

 

Niveau collège 1 : Collège Alexandre Macal

Collège Alexandre Macal

Le propos du projet est d’amener chaque élève, dans le respect des programmes et de l’histoire des arts, à se forger une sensibilité, une pratique artistique et une connaissance culturelle locale et universelle, personnelle et collective.
     La démarche du projet ne se limite pas à une pratique de la danse, mais propose un discours et une démarche universels, mettant en œuvre des valeurs pouvant amener chaque élève à adopter un regard curieux et motivé sur l’enseignement, qu’il soit artistique ou non. 
     Le projet s’inscrit dans le cadre du socle commun, de la transversalité ainsi que dans le respect des programmes au service de la formation d’un parcours artistique personnel et collectif. Il est né d’une réalité nécessitant un accent mis sur la sensibilité des élèves.
Le projet repose sur la construction de deux années d’échanges centrées autour des élèves de pratique artistique danse et des danseurs du Conservatoire de danse de Lisieux (Normandie). L’enjeu du projet est de globaliser les rencontres issues de cet échange, mais aussi celles des quatre classes à Projet Artistique et Culturel danse (PAC) qui génèrent elles aussi des rencontres artistiques propices à l’enrichissement de la culture des élèves. De plus, le projet ambitionne de raccorder à lui les rencontres artistiques et culturelles potentielles, proposées par l’académie : dispositif Wi anart (venue dans les établissements scolaires d’artistes contemporains pluriels), Fo an fanmi (animations culturelles des forts de Guadeloupe : master class, visites et spectacles). Ainsi les lieux culturels et les artistes partenaires sont sollicités et rapprochent les élèves de la pratique artistique.
L’ambition du projet est que les deux enseignantes porteuses du projet, arrivent à coordonner, durant deux années consécutives :
- les élèves de l’établissement réunis en quatre classes PAC, sur quatre niveaux (110 élèves de la 6è à la 3ème)
- les élèves d’atelier de pratique en échange avec les danseurs de Lisieux ;
- les élèves danseurs et les rencontres artistiques plurielles
- les élèves danseurs avec les élèves de l’académie, avec pour rôle d’être des ambassadeurs de la danse. Ce projet  a pour finalité de permettre également des rayonnements, afin d’inscrire d’autres publics dans ce parcours de formation artistique (écoles, 3èmes, lycées). DANS LES MURS – HORS LES MURS, SUR TEMPS SCOLAIRE ET EN EXTRA SCOLAIRE
- le projet et les programmes, le socle commun, pour que le Parcours d’Education Artistique et Culturel (PEAC) soit une réalité vécue…
L’élève est ainsi rendu acteur de sa scolarité, de son engagement, de sa créativité, et de ses créations…tout en ayant un accès à l’art le plus gratuit possible…
S’impliquer, s’épanouir et s ‘engager !

Julie TRICARD, professeur de lettres

(Revue de presse du projet du collège A. Macal)

 

Niveau collège 2 : Collège Saint-John Perse

Collège Saint-John Perse

La démarche consistait à rendre hommage à  Pierre-Edouard  Décimus, fondateur du groupe Kassav, à l’occasion de ses 50 ans de carrière  à travers une prestation intergénérationnelle:
* prenant en compte  l’aspect culturel, artistique et patrimonial de la Guadeloupe.
*associant aux élèves de 6ème  les élèves de CM1 et CM2 du primaire
*en balayant le temps depuis « les Vikings », jusqu’à  «  Kassav »
Ce projet  coordonné par le Professeur- Documentaliste, s’inscrit dans l’axe 2 du projet documentaire pour aborder l’Art sous  différents angles. Il fait  suite :
-à l’hommage rendu à Patrick Saint-Eloi à l’occasion du second anniversaire de sa mort, et à la cérémonie d’éponymie qui s’en est suivie
-aux rencontres, interventions et  échanges avec des artistes : Firmine Richard, Sony Troupé, Jonathan  Jurion, Daly, Wozan  Monza…
-aux sorties sur sites :     *Découverte de la place Camille Sopranne à Saint-Louis de Marie-Galante                               *Participation aux coulisses du festival « Ilot Jazz ».
*à la création de Contes, Poésies, Mise en Scène, Bande Dessinée, en parallèle de la création de jardin en milieu scolaire, avec comme temps forts :
*la Biographie de l’artiste
*la création d’une œuvre musicale durable à travers une  pratique instrumentale durable :
-mains, chacha, voix, « boulagèl »  (tambour de bouche), conque de lambi (strombophone),
* l’interprétation  de chants du répertoire traditionnel, danse chorégraphique tout en tenant compte des différentes  dimensions  artistiques et scéniques : loge, maquillage, costume …, en passant par la  lecture à haute voix, la posture, la coordination, la solidarité, la concentration, la mémorisation, la recherche documentaire, la bibliographie, les NTIC, la presse, l’esprit d’initiative, l’autonomie..
*une présentation florale : démarche innovante et pluridisciplinaire (cf. Commentaires)
Ce projet a pris en compte la dimension locale, caribéenne et internationale de l’artiste
Le temps du bilan permet -d’accueillir les artistes évoluant sur la scène internationale : Jocelyne Béroard, Tania Saint-Val…-De  parfaire les connaissances culturelles initiées tant au niveau des visites d’espaces (centre culturel, MémorialAct)… que des connaissances
Avec à terme  la création de l’Espace –AW contigüe au CDI afin que l’Art  soit une démarche spontanée au collège.
Différentes matières sont concernées : Documentation, Musique, Histoire-Géographie, Français, Technologie, LVR…

Joséphine LADINE, professeur documentaliste

 Niveau lycée : LGT Jardin d’essai

 Lycée Jardin d'essai
 
Ce projet s’inscrit dans le cadre de l’enseignement d’exploration patrimoine en classe de Seconde. Il vise à sensibiliser les élèves à l’étude du patrimoine matériel et immatériel et à s’ouvrir sur l’autre. Le point de départ du projet, c’est l’étude de la traite, de l’esclavage et de ses abolitions. Il s’agit de réaliser un travail d’écriture collaboratif, l’autobiographie d’un esclave avec une classe au Sénégal, à Nantes et au Surinam.  Ce travail d’écriture s’inscrit également dans la priorité académique donné au TICE, puisqu’il prendra la forme d’un livre numérique avec des illustrations des élèves, des sons (bruits de chaines, de la mer, de fouets…). C’est un travail interdisciplinaire car certains passages de l’histoire seront sonorisés en anglais, en espagnol et en créole et c’est également un projet de classe (toutes les disciplines sont concernées). Les élèves peuvent discuter et se rencontrer par le biais de Skype, une rencontre des élèves participant au projet est prévue au mois de mai 2016 en Guadeloupe, ainsi qu’une journée porte ouverte pour présenter les réalisation des élèves. Nous faisons appels à des artistes pour travailler cette thématique. Un artiste peintre, Michel Rovelas qui encadre les élèves pour réaliser un triptyque sur la traite, l’esclavage et la société multiculturelle née de l’esclavage. Une chorégraphe, Raymonde THORIN qui réalise avec les élèves une comédie musicale qui met en musique et en chant le travail d’écriture des élèves, des chanteurs à texte sont également partie prenante de cette comédie musicale car ils encadreront les élèves pour l’écriture de certaines chansons de cette comédie musicale. Cette comédie musicale valorisera tous les styles de danses hérités de la période esclavagiste( GWO KA, Capoeira…).L’écriture de cette autobiographie a nécessité un travail préparatoire qui s’est traduit par la visite de musée( le Mémorial ACTe), de monuments patrimoniaux ( une ancienne habitation), et d’un travail collaboratif avec les archives pour que ce travail soit à la fois un  travail  d’histoire et de mémoire puisqu’il s’agit de la retranscription par les élèves de la vie d’une esclave adolescente. Nous travaillons également sur le patrimoine avec une association CM98 et les archives départementales pour réaliser l’arbre généalogique des élèves. Enfin,  dans la mesure où il s’agit d’un projet de classe et que toutes les disciplines sont concernées, les élèves travaillent avec le professeur d’SVT et la présidente de l’association des plantes médicinales de la Guadeloupe, Mme Marie Gustave à l’élaboration d’un jardin créole qui leur permet de découvrir à la fois la biodiversité guadeloupéenne et les plantes utilisées par les esclaves à la fois pour se nourrir et se soigner.
Ce travail est collaboratif dans la mesure où nous échangeons des documents d’archives avec les élèves de Nantes, nous partageons des musiques avec les élèves du Sénégal, nous échangeons pour vérifier la cohérence de l’histoire.
Ce projet n’est pas un projet à court thème car nous avons prévu de le poursuivre et de l’amplifier dans une dynamique d’ouverture sur la Caraïbe. Nous avons prévu pour l’an prochain de proposer le même enseignement d’exploration autour du patrimoine de l’esclavage  cependant il sera bilingue (anglais / français) avec un échange avec une classe de la Barbade.
Ce projet est réalisé également avec le concours de l’association des anneaux de la mémoire à Nantes. Les élèves participent également au blog « école sur la route de l’esclavage « de l’UNESCO.
Ce projet rend les élèves co-acteurs de leur apprentissage dans la mesure, où ils travaillent par groupe de compétence, et sont motivés  pour travailler sur des domaines qui les intéressent (arts plastiques, danse, écriture, langues…).

Karine SITCHARN, professeur d’histoire géographie
(Diaporama réalisé dans le cadre du projet)

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