Poète, comédien, auteur de pièces de théâtre, Patrick Rilcy signe en 2012 une nouvelle création :
La Chose Dévastée. Cette pièce expérimente la confrontation du christianisme et de l’animisme. Que déchaînera la rencontre, sur le parvis de l’église, d’Angèle, jeune chrétienne dans une situation désespérée et de Jorus dont la magie des mots fait tomber la pluie ? Peut-on accorder l’irréconciliable ?
À l’origine de ce texte empreint de poésie, un lieu et un détail insolite. L’auteur est sur le parvis de l’église Saint Louis de Marie-Galante qui accueille une statue de Louis IX, canonisé sous le nom de Saint Louis, pour ses croisades et sa mission d’évangélisation. C’est alors qu’il remarque qu’un crucifix, érigé à quelques pas de là, fait face à cette statue. Sur son socle on peut lire : « Liberté 1848 »…
Une des autres problématiques possibles est celle de la filiation : en arrière-plan, une culture ancestrale qui se perd ; au premier plan, le mystère de la transmission d’un don, d’un savoir en excluant l’hérédité des explications envisageables.
La pièce est mise en scène par Alain Verspan. Les rôles sont tenus par Aline Mugerin (Angèle), Alain Verspan (Jorus), Chimène Bonté (Ermansya, Pépita, Sya).
Une représentation est programmée le 21 Avril 2013 à 17h00 à l’Artchipel de Basse-Terre, dans le cadre d’un festival intitulé « Transversalités des arts de la Guadeloupe ».
La Chose Dévastée sera également jouée lors du festival de théâtre « Cap Excellence » le 9 mai