Inspirée des pédagogies Montessori et Freinet, la classe autonome permet aux élèves, comme son nom l'indique, d'être plus autonomes dans leurs apprentissages en conjuguant liberté avec responsabilisation.
Généralement, les élèves travaillent à leur rythme avec un plan de travail qui est la feuille de route de la séquence.
Ils font différents ateliers dans un ordre défini ou non, seuls, en duo ou en groupe. Certains ateliers sont obligatoires ou doivent être réalisés avant d'autres ateliers pour maintenir une cohérence dans la progression, d'autres sont optionnels. L'idée est de laisser les élèves tatônner dans un premier temps pour trouver une modalité de travail efficace pour eux.
Fichiers auto-correctifs dès la fin d'un atelier ou correction en groupe classe de plusieurs activités après plusieurs séances, guidage plus ou moins important de l'enseignant, moments de cours magistraux pour expliquer une notion ou classe autonome complète où le matériel est pris en mains par les élèves du début à la fin de la séquence : il y a autant de classes autonomes que d'enseignants. Ceux qui expérimentent cette pédagogie y trouvent leur compte, aussi pour pouvoir proposer un accompagnement plus personnalisé à chaque élève.
Alain Coughlin préfère parler de classe accompagnée dans une conférence TedX dans laquelle il présente sa façon de faire.
Philippe Meirieu nous invite à réfléchir sur les enjeux de cette compétence qu'est l'autonomie.
L'atelier du formateur donne quelques recettes concrètes.
Canotech nous propose le témoignage en vidéo d'une enseignante et d'élèves qui expérimentent le dispositif.
Canopé nous offre plusieurs perspectives pour engager les élèves dans une démarche d'autonomie avec la classe flexible, la classe mutuelle...