1 Désarroi, indécision
Le choc produit par la catastrophe peut entraîner désarroi et indécision chez
le responsable, ce qui fragilise le groupe.
Devant une catastrophe et ses conséquences humaines, les plus endurcis sont
envahis par un flot émotionnel qu'ils doivent maîtriser. Cette période de brève
sidération peut se marquer par :
-
L'oubli momentané des actes utiles à effectuer, - La répétition automatique des gestes inutiles,
- La tendance à s'agglutiner et à s'imiter, au lieu de se disperser pour
remplir chacun sa tâche.
Cela souligne l'intérêt de la formation et de l'entraînement par des
exercices
- A la prise de décision
- Aux conduites à tenir en cas de crise afin de créer des automatismes qui se
mettront en oeuvre de façon quasi mécanique.
2 Manque
d'autorité, de fermeté, gestes d'humeur
Par sa seule présence, par sa stature, son calme, le responsable exerce sur
les rescapés et les victimes un effet sécurisant.
Des propos stimulants et des instructions prononcées avec fermeté mais sans
être trop cassant peuvent arrêter ou atténuer des réactions psychologiquement
inadaptées.
Le responsable doit donc apprendre à se montrer calme,
ferme, directif et sécurisant.