Le mouvement de démocratisation de l’enseignement, la prolongation de la scolarité obligatoire à 16 ans (1959), la création du collège unique (1977), ont conduit à s’interroger sur les causes de l’échec scolaire. Des travaux de sociologie ont mis en lumière le rôle déterminant de l’origine sociale, de « l’environnement familial et social », dont le niveau d’instruction des parents, sur la réussite à l’école. Ces recherches ont particulièrement montré comment inégalités sociales et disparités spatiales se conjuguent et se renforcent conduisant de fait à la concentration, dans certaines zones, d’enfants en grandes difficultés scolaires.
Ces constats sur les inégalités sociales dans la réussite scolaire sont à l’origine de la création, en 1981, des « zones prioritaires » (ZP), devenues « zones d’éducation prioritaires » (ZEP). Cette politique connaîtra une première relance en 1990, suivie en 1997 par la création des réseaux d’éducation prioritaire (REP) qui remplaceront les premières ZEP. La dernière relance de 2006 verra quant à elle, la création des réseaux « ambition réussite » (RAR) et des réseaux de réussite scolaire (RRS).
Pour en savoir plus :
Repères historiques : Le site institutionnel de l'éducation prioritaire.