“Le Bonheur d’Elza” porte haut les couleurs de la Guadeloupe

Ce film a été mon obsession et je me suis mise en danger pour qu’il devienne réalité. Après six années d’efforts et d’acharnement, j’étais fière et émue lorsque le public antillais est venu en grand nombre découvrir « Le Bonheur d’Elza» lors de sa sortie au cinéma en avril 2011. Le film a fait le tour du monde dans les festivals internationaux et a remporté de nombreux prix aux Etats Unis (Los Angeles, Cleveland, Roxbury) et plusieurs nominations. J’ai été comblée lorsque j’ai appris que le film était "la sélection de la critique" du New York Times ("Critics' Pick of the Week") la semaine de sa sortie au cinéma à New York le 30 novembre 2012. Un tour de force. Une victoire inattendue pour un film indépendant en langue française! Vous pouvez lire l'article du New York Times sur le lien ci-après.

http://movies.nytimes.com/2012/11/30/movies/elza-by-the-writer-and-director-mariette-monpierre.html?_r=0

L’apothéose s’est déroulée en février 2013 au FESPACO (Festival Pan Africain de Ougadougou), au Burkina Faso. La Guadeloupe était à l’honneur. « Le Bonheur d’Elza» a remporté le prix Paul Robeson, décerné au meilleur film de la diaspora 2013. Le plus grand festival du film du continent africain consacrait la Guadeloupe. Voir photo ci-dessous. Un beau parcours auquel je ne m’attendais pas lorsque j’ai entrepris cette aventure. M. Monpierre J’ai voulu que mon premier long métrage se déroule en Guadeloupe, terre de ma naissance et de mes origines. Je raconte une histoire enracinée dans la culture caribéenne et néanmoins universelle. L’absence du père est un thème qui interpelle beaucoup le peuple antillais. La quête identitaire d’Elza est libératrice. Père et fille se retrouvent et pansent la blessure lancinante qui déchirait leurs cœurs. Le père tend la main à Elza et lui accorde la reconnaissance qu’elle attendait depuis toujours. « Le bonheur d’Elza» est un film personnel. Je l’ai écrit à partir de ma mémoire et de mon imaginaire. Je voulais donner la parole à une femme antillaise, car c’est à nous-mêmes de raconter notre histoire et révéler nos émotions. « Le Bonheur d’Elza» est un film jeune, rafraîchissant où la musique est très présente. La bande son réunit des musiciens talentueux de la scène antillaise très appréciés des jeunes. C’est un film positif, plein d'espoir pour les générations à venir. J’ai filmé la Guadeloupe avec mes yeux d’enfant déracinée qui a la nostalgie du pays. Ma Guadeloupe est une belle femme à forte personnalité, présente et imposante. Après chaque visionnage, les spectateurs étrangers irrémédiablement veulent découvrir cette île et me demandent comment organiser un voyage!

Mes plus belles projections ont pour spectateurs des écoliers, des lycéens et des étudiants. « Le Bonheur d’Elza» ” a été sélectionné par le Service Culturel de l’Ambassade de France en partenariat avec le French American Cultural Exchange pour faire partie des vingt films qui circuleront dans les universités et écoles aux Etats-Unis, dans le cadre du FESTIVAL TOURNEES pour l’année scolaire 2013-2014. J’aimerais en faire profiter les élèves de Guadeloupe, de Martinique et de Guyane. Ce film est bien un outil pédagogique dans les thèmes qu’il aborde: identité, retour au pays natal, émigration vers la métropole, relations hommes femmes aux Antilles, problématiques sociales et raciales, la position de l’homme dans la structure familiale, l’absence du père, les violences psychologiques et bien d’autres sujets actuels. Clg Fernand Balin Lors de mes venues en Guadeloupe, j'ai eu l'occasion de faire visionner le film à des élèves privilégiés des établissements qui m'avaient contactée. Les réactions furent particulièrement positives. Ce sont des spectateurs curieux et spontanés. C'est mon public préféré. Voir photo ci-dessus des élèves venus nombreux au collège Fernand Balin à Anse Bertrand.

Tourné en vingt cinq jours, ce film fut une expérience exaltante. L’enthousiasme dont j’ai fait preuve tout au long de ce défi a convaincu mes différents interlocuteurs. J’ai rencontré l’adhésion des acteurs, des techniciens, des sponsors et des institutions locales. Les acteurs et les techniciens furent exemplaires de générosité et de professionnalisme. Ils n’ont pas ménagé leurs efforts et leurs talents pour donner au film le meilleur d’eux-mêmes.

Un groupe de sept stagiaires étaient répartis sur tous les postes. Il était essentiel pour moi de faire profiter les jeunes des sections audiovisuelles des écoles de Guadeloupe de l’opportunité, rare, de travailler sur un plateau de long métrage. J’ai chéri les moments passés avec ces stagiaires qui nous apportaient la fraîcheur de leur jeunesse. Des vocations sont nées ou se sont confirmées pour Raphaël et Alexandre, deux stagiaires au cadre.

Je reste à jamais marquée par l’élan, la générosité de toute une équipe et l’aide précieuse de nombreuses personnes de tous horizons, sans lesquelles le pari de ce film aurait été impossible. Avec « Le Bonheur d’Elza», je pose la première pierre de mon parcours de cinéaste. Bonheur d'Elza

Citation de la presse et des personnalités :

“Enfin un film guadeloupéen actuel (...) En 1h20, Mariette Monpierre offre une fiction antillaise contemporaine de qualité." France Antilles

"Le bonheur d'Elza", une quête universelle à travers le prisme chatoyant de la Guadeloupe. Un film actuel et touchant: Mariette Monpierre la new-yorkaise a trouvé le chemin de son île ! Michel Reinette France 3

“Avec son premier film, Mariette Monpierre fait notre bonheur et contribue à rendre lisible l'âme cachée de nôtre île papillon de Guadeloupe. Il faut absolument la découvrir. Allez-y!” Simone Schwarz-Bart

“Des personages émouvants, un film tendre et engageant.” Fred Deshayes

“Désormais, les visiteurs auxquels je voudrai faire découvrir la Guadeloupe, je leur offrirai le film de Mariette Monpierre, "le Bonheur d'Elza". Victorin Lurel, Ministre des Outre-mer.