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Rentrée 2013 : Les premiers pas d'un professeur de philosophie

Portrait d'un jeune professeur heureux...

La rentrée n'est pas simple pour les stagiaires certifiés de l'année, avec un service complet et sans préparation, peu de repères, des classes nombreuses et pas toujours de tuteurs disponibles. Pourtant, il y a de jeunes professeurs heureux : Tristan Ghrenassia, professeur de philosophie au lycée Édouard Branly à Nogent-sur-Marne, en fait partie. Quand il parle de son nouveau métier, c'est avec un enthousiasme qui ne trompe pas : les conditions ont beau être difficiles, il est déjà un enseignant passionné, qui saura sans aucun doute passionner son public. Après un parcours atypique, qui l'a mené de l'ENS-Lyon à France Culture, il évoque pour le Café Pédagogique ses premiers pas de professeur. 

Vous destiniez-vous à l'enseignement ?

L'idée d'enseigner n'a jamais été exclue pour moi, même si le cycle de l'ENS-Lyon ne destine pas vraiment au départ à l'enseignement secondaire. Mais j'ai ressenti une lassitude, à un moment de mes études, à l'égard de la philosophie, en ce qu'elle a de très abstrait, j'ai eu envie de connaître autre chose. Je me suis tourné vers la coopération internationale et l'action humanitaire. C'est un milieu difficile. J'étais sans doute trop jeune, j'en avais une image idéalisée, et j'ai été déçu. J'ai eu la chance de travailler avec Adèle Van Reeth, pour l'émission Les Nouveaux Chemins de la Connaissance sur France Culture.

Il me restait une dernière année pour préparer les concours et j'ai souhaité me tourner vers les métiers de l'enseignement. Ce n'était pas un choix facile ; j'arrêtais la radio, et si j'échouais aux concours, je n'avais plus rien. Mais j'ai obtenu le CAPES, et manqué de très peu l'agrégation.

Le métier correspond-il à l'idée que vous en aviez ou avez-vous été surpris ?

Non, cela correspond tout à fait à l'idée que je m'en faisais. J'assure un service de 15h, avec 2 classes de terminale ES et une de S, de petits groupes d'initiation à la philosophie en première et un cours d'ECJS avec d'autres élèves de terminale S. Cela fait environ 180 élèves, c'est beaucoup pour les connaître tous. Mais je suis dans un lycée plutôt calme, avec un public de milieu assez aisé. On m'avait mis en garde : je risquais d'avoir à justifier l'intérêt d'étudier la philosophie, auprès d'élèves préoccupés d'abord de réussite sociale et financière. Mais ce n'est pas une attitude que j'ai souvent rencontrée.

A quelles difficultés êtes-vous confronté ?

Le bruit, principalement. Cela rend vraiment le travail difficile. La différence est considérable entre une classe à 35 élèves et une classe à 24 : l'ambiance n'est pas du tout la même, on n'a pas la même aisance, la même liberté de ton. Je crois être vraiment meilleur dans une classe moins nombreuse où je peux solliciter chacun et être présent pour tous. A 35, ils se mettent à discuter et se dissipent plus facilement, on a du mal à les reprendre sans casser le fil du cours.

Une autre difficulté que je redoutais, mais qui s'est moins présentée, c'est le désintérêt des élèves : la crainte de parler à un « mur » si les élèves n'entrent pas dans la réflexion qu'on leur propose. En réalité, c'est assez lié aux horaires : à 11h, à 16h, le vendredi après-midi, l'attention est moins présente. Il y a aussi une question de fatigue, liée au nombre d'heures de la journée. Je pense que ce n'est pas évident de rester attentif et silencieux au bout de 7h de cours. Mais voir les élèves souffler et soupirer, c'est vraiment difficile. Je suis très sensible à ces réactions et je sors parfois de cours complètement découragé, avec l'impression d'essayer de déplacer des montagnes pour rien. Mais il suffit qu'un cours se passe bien, et c'est à nouveau l'enthousiasme !

Comment avez-vous commencé votre cours, en ce début d'année ?

J'ai commencé par une présentation générale qui portait en particulier sur les origines de la philosophie. Sur le conseil d'un ami, j'ai proposé un tableau à 2 colonnes, avec d'une part des questions banales, quotidiennes, et de l'autre, les grandes questions conceptuelles auxquelles elles renvoient. Les élèves ont bien apprécié cette expérience, découvrir les liens possibles entre la vie ordinaire et la philosophie. J'ai aussi utilisé des exemples comme le fait de n'être pas d'accord sur la beauté d'un film : peut-on en discuter ou essaie-t-on de prouver son point de vue à l'autre ? Cela m'a permis d'introduire la question des critères de l'évaluation esthétique et d'esquisser une référence à Kant.

Pour les notions, j'ai choisi de commencer par la liberté  : elle est large et s'ancre bien dans l'expérience réelle. Je leur ai demandé de m'indiquer une image, un exemple, un obstacle, une fausse idée, et une expression courante sur la liberté. On m'a prévenu qu'il était presque impossible de parcourir tout le programme en un an. Je vais essayer de traiter un domaine par période scolaire, en croisant les notions. Je ne sais pas si je pourrai m'y tenir.

En classe de première, j'ai repris la méthode d'un ami : je leur ai demandé quelle grande question métaphysique les habitait. Ils ont évoqué la vie après la mort, le rêve et la réalité, le destin, le hasard. Cela me donne des pistes pour les faire travailler sur des notions qui ne sont pas forcément au programme de terminale, mais qui les touchent. Je pense m'appuyer sur des extraits de films ou de séries – la difficulté étant de trouver une scène ou un passage bref qui soit significatif d'un problème. .

En ECJS, j'ai opté pour les questions de bioéthique - en avouant aux élèves ma relative incompétence en ce domaine, et que j'attendais de notre travail commun que nous en apprenions tous davantage. J'ai  parié sur l'interaction et je crois qu'il l'ont très bien reçu.

Avez-vous un réseau entre stagiaires pour échanger des ressources ?

Dans notre discipline, c'est sans doute moins évident que dans d'autres. On peut s'inspirer du travail ou des conseils des autres, mais il faut tout de même concevoir sa propre version du cours pour que ça fonctionne en classe. J'en discute avec des amis enseignants, mon tuteur m'aide beaucoup aussi.

La formation à l'IUFM est prévue 2 à 3 fois par mois. Pour le moment, j'ai assisté aux deux journées de pré-rentrée et je les ai trouvées plutôt bien faites. L'une portait sur le programme, l'autre sur la gestion de la classe, et ce n'était vraiment pas inutile. Mais il vaut mieux que la formation ne pèse pas trop lourd, étant donné la charge de service en classe. Je vois très bien comment je pourrais être très vite débordé. Par chance, la radio m'a appris à bien anticiper et m'organiser.

Cette expérience à la radio vous apporte-t-elle des outils pour l'enseignement ?

A la radio, le rythme est très intense ; il faut être rapide sur les choix des thèmes, des textes, des invités, des références. Dans les émissions d'Adèle Van Reeth, la diversité des domaines et des approches est la règle, ce qui suppose une réactivité permanente. Le travail de recherche et de documentation, le contact avec les personnalités invitées, tout doit se faire très vite. J'ai fait beaucoup de fiches de lecture, de préparation documentaire, de repérages d'extraits sonores (films, publicités, feuilletons...). Je n'ai pas encore eu le temps de réfléchir au transfert possible de ces apprentissages vers l'enseignement, mais peut-être que cela pourra m'aider plus tard. Pour le moment, j'essaie de gérer les contenus classiques. Mais je n'ai commencé que depuis 15 jours...

Souhaiteriez-vous rester dans ce métier ?

Quand je sors d'un cours avec ma classe à 24 élèves, où tout s'est bien passé, je me dis que je ne me suis vraiment pas trompé de métier. Je suis heureux. J'ai envie de continuer. Pendant longtemps, je me suis cherché : lycéen, j'aimais le côté éclectique de la section ES, j'ai fait une prépa littéraire, j'ai essayé Sciences-Po, j'ai pensé à la recherche, j'ai été attiré par les métiers dans les relations internationales, brièvement par l'action humanitaire, mais ce n'était jamais vraiment ce qui me convenait.

Je crois avoir trouvé. Mais il y a des moments de doute. Ce qui pourrait me faire renoncer, c'est de me confronter durablement au refus, à l'absence d'intérêt des élèves. Je voudrais que ça se passe toujours bien – et ça ne se passe d'ailleurs pas si mal, en réalité ! J'essaie de m’occuper de tout le monde, d'insister auprès de ceux qui ne prennent pas de notes, de remettre au travail ceux qui s'allongent sur leur table... Je suis exigeant avec eux, mais je me souviens aussi de ma vie de lycéen et je les comprends. Peut-être un peu trop.

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Concours : Que veut dire une moyenne de 4/20

Claude Lelièvre relève courageusement le défi du niveau en baisse aux concours d'enseignant. Courageusement car il révèle ses propres notes à l'agrégation de philosophie.  Première note à l'oral du concours avec un 23/30 mais 2,5 pour l'explication d'un texte de Pascal.

"Il est de bon ton ces derniers temps (et en particulier cette année) de faire remarquer que dans certaines disciplines le seuil d'admissibilité peut être sensiblement en dessous de la moyenne", ajoute l'historien de l'Ecole. "Et cela prouverait l'existence d'une grande difficulté (très accentuée actuellement) à recruter des enseignants. Peut-être; mais à voir. Car cela fait longtemps que l'on peut noter ici ou là, dans telle ou telle discipline, pour telle ou telle raison de telles pratiques. Je me contenterai -pour finir- d'évoquer les pratiques en cours depuis plus de dix ans dans un concours que l'on dit ces toutes dernières années ''sensible'', à savoir le CAPES externe de lettres modernes. La moyenne des seuils d'admissibilité à ce concours durant ces dix dernières années s'établit à 6,4; et la moyenne de la barre d'admission à 8,4. "

Lire l'article paru dans l'Express du 28 août 2013

                                             

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Les 30 ans du Collège International de Philosophie

Intersections philosophiques

Par Jeanne-Claire Fumet

Le concept d'intersection marquera les 30 ans du CIPH (Collège International de Philosophie), célébrés du 1 au 16 juin 2013 au Palais de la Découverte, au Palais de Tokyo et en divers autres lieux de Paris et de banlieue : intersections des disciplines, des époques, des pays et des modes de communication, pour un cycle de haut niveau ouvert au grand public, libre et gratuit. C'est en tout cas le souhait de Matthieu Potte-Bonneville, qui tient à ce que le CIPH conserve sa tradition intermédiaire entre université populaire et lieu de recherche, en proposant cet ensemble de  colloques, agora interactive, installations, lectures et débats autour de la philosophie actuelle. La publication d'un ouvrage numérique collectif s'ajoute au programme - manière d'illustrer le tournant engagé par le Collège sous l'impulsion de son directeur : celui d'une ouverture résolument tournée vers l'international et d'une diffusion plus vaste des travaux de ses chercheurs par l'édition numérique.

Croisements et télescopages de disciplines

« Le motif de l'intersection ou du croisement serait une sorte de charte pour le Collège », proposaient ses fondateurs, F. Châtelet, J.Derrida, JP. Faye, D. Lecourt.  Intersections joue pleinement de ce motif, télescopant les disciplines et estompant leurs frontières : philosophie et  sciences, sciences humaines,  arts, techniques, littérature, se croisent autour des questions émergentes de la pensée contemporaine. Au programme, se pressent la migration des idées, l'obsession d'une grande santé, les popularités de la déconstruction, penser les langages de l'art, la liquéfaction des frontières, les nouveaux territoires numériques, machines et sociétés, écologie des entités non conventionnelles – des sujets permettront d'interroger la difficile construction des rapports entre humains et entités non humaines, les limites et les frontières de la démocratie, de l'anomalie, mais aussi du retour de la métaphysique à travers le réalisme spéculatif... Des enjeux très pointus ouverts au plus large public, avec le soutien d'un dispositif interactif : les chercheurs du CIPH répondront en direct aux questions twittées par les internautes depuis le mois de février 2013, à partir d'installations physiques et virtuelles, baptisées « ? Le champ des Pourquoi ? » Une lecture multilingue du Poème de Parménide, par Daniel Mesguich, avec J. Barnes, B. Cassin, A. Priya Wacziarg, F. Santoro et H. Wismann, viendra conclure les rencontres.

Géographie numérique de la philosophie

La création d'un ouvrage numérique téléchargeable sur i-Pad a été conçue pour l'occasion. Ballade intellectuelle à l'esthétique soignée,  le livre égrène au fil de ses 161 pages les textes de 59 auteurs, invités à composer librement en puisant dans les archives du Collège, pour nourrir les chapitres croisés de philosophie et de politique, littérature, arts, sciences, psychanalyse ou éducation. Les voix des grandes figures du Collège s'y entremêlent aux mots écrits, sous forme de vignettes sonores extraites des quelques 350  débats enregistrés et  conservés au Collège (Derrida, Balibar, Enaudeau, Rancière, Badiou, Salanskis), à des images d'archives (couvertures de la Revue Descartes, extraits du rapport bleu fondateur du Collège) et à des photographies. La dernière partie du livre forme une frise chronologique qui rassemble des textes d'auteurs sur un événement des 30 dernières années. « Une quarantaine d'auteurs a joué le jeu, ce sont 30 ans d'histoire intellectuelle mondiale vus à travers le prisme du Collège, s'amuse Matthieu Potte-Bonneville. On y trouve même  la consécration au cœur immaculé de Marie, le choix de Christian Trottmann... On ne s'attendait pas vraiment à ça ! » Les organisateurs veulent faire circuler l'ouvrage le plus possible, grâce au téléchargement gratuit et à la mise en ligne, à terme, sur Culture-Tech, le portail numérique des Instituts Français, pour donner à voir ce que peut porter une publication de ce format. Peut-être en attendant, dans un second temps, d'établir un partenariat avec un éditeur numérique pour d'autres productions.

Renforcer la dimension internationale du CIPH

L'une des priorités de Mathieu Potte-Bonneville a été de faire franchir au Collège le cap de la numérisation. La revue Rue Descartes, mise en ligne, est passée d'une audience relativement confidentielle à une diffusion internationale, que n'aurait pu atteindre le tirage papier. La diffusion en ligne des archives sonores pourrait aussi compter parmi les projets d'avenir du CIPH. Un avenir que Matthieu Potte-Bonneville entend tourner vers l'international : depuis 3 ans, la direction du CIPH s'efforce de renforcer les partenariats dans le monde entier, en lien avec l'Institut Français :  Chine, Egypte, pays Arabes, Etats-Unis, Roumanie...   « La pensée française conserve une forte audience dans le monde, affirme-t-il, mais elle reste encore trop souvent identifiée à la génération glorieuse : Deleuze, Barthes, Foucault, Derrida. Ce n'est plus d'actualité : les problématiques contemporaines de la recherche en France portent sur des questions de genre et des questions post-coloniales, sur la relecture de Spinoza aussi. D'autres problématiques venues de l'étranger trouvent un point de passage par le Collège : les questions d'éthique et de d'environnement, dont les textes américains fondamentaux n'étaient pas très connus en France ». Pour ces translations d'idées, l'édition numérique présente des atouts impossibles à ignorer.

Le numérique, un atout pour l'enseignement de la philosophie ?

« La réactivité de ce format est intéressante, reconnaît le directeur du CIPH. Lors de la présentation du livre numérique en classe,  les élèves se sont montrés curieux et ont soulevé des questions qui n'étaient pas sottes. L'un des avantages pour eux est de pouvoir poser des questions silencieuses, sans avoir à s'exprimer publiquement. » Pour Matthieu Potte-Bonneville, le livre reste le support par excellence de l’étude des textes philosophiques. Mais un format qui permet de lire et d'entendre, de lier étroitement lecture et écriture, d'ouvrir une forme d'autonomie dans l'appropriation des contenus et d'engager un rapport personnalisé  avec le questionnement, pourrait représenter une mutation une mutation fondamentale de la forme de l'école. « En France, précise-t-il, le magistère, le rapport de l'individu au collectif, l'importance du groupe classe et la centralité du professeur sont restés longtemps des dimensions essentielles ; mais c'est en train d'évoluer. C'est ce qui explique qu'on est un peu perdu, actuellement, dans les usages pédagogiques, surtout dans l'enseignement de la philosophie qui incarnait ce dispositif de dispensation d'une parole que chacun doit s’approprier. C'est un dispositif très noué. On peut aussi laisser les élèves se débrouiller par eux-mêmes sur un support d'activité de type tablette. Cela peut être un gadget, mais cela peut aussi devenir un outil – et cela implique, de la part de l'enseignant, un lâcher prise qui est un peu angoissant. »

Maintenir le lien entre professeurs de philosophie et philosophes.

L'enseignement est une vocation centrale pour le Collège, qui intègre depuis 4 ans, sous la responsabilité de Pascal Séverac, un Centre International de Réflexion sur l’Enseignement et la Pédagogie(CIRTEP), lieu d'organisation de séminaires sur le vocabulaire de l'éducation, sur la question du handicap, sur la philosophie de l’éducation ou sur l'enseignement de la philosophie avant la classe terminale (colloques UNESCO avec Philolab). « Le Collège, rappelle Matthieu Potte-Bonneville, a hérité des travaux du travaux du  GREPH (Groupe de Recherche sur l’Enseignement Philosophique), dont l'un des mots d'ordre était de décloisonner l'enseignement de la philosophie, hors de la Terminale. C'était une revendication marginale, c'est devenu un mot d'ordre ministériel. Les professeurs de philosophie sont individuellement convaincus, mais collectivement réticents sur ce point. Ils s'identifient encore fortement à un statut de professeur qui ne correspond pas à leur vécu professionnel. L'image du métier n'est pas en accord avec les pratiques. »

De jeunes professeurs, qui sont aussi chercheurs, souvent doctorants, et veulent trouver un endroit pour valoriser leurs travaux, déposent leur candidature à l'assemblée des chercheurs du CIPH. « C'est très bon signe ! se réjouit Matthieu Potte-Bonneville. Le recrutement au Collège ne prend pas en compte le statut mais l'intérêt du programme de recherche des candidats. L'assemblée est renouvelée tous les 3 ans par moitié. C'est un jeu de « cadavres exquis » : personne ne reste, personne ne s'installe, chacun invente à partir de ce qui a été fait auparavant. On y accueille  des gens venus du Secondaire ou des Classes Préparatoires. Ce mélange est important : on n'enseigne pas la même chose, ni de la même manière, quand on est impliqué dans une démarche de recherche. Il faut garder ce pont entre les mondes cloisonnés. Il faut maintenir le lien entre les professeurs de philosophie et les philosophes. »

Intersections – du 1er au 16 juin 2013. Colloques, débats conférences...

Palais de Tokyo, Palais de la Découverte, Théâtre de Gennevilliers...

Accès libre et gratuit.

Programme détaillé sur le site des 30 ans :

http://30ansciph.org/

Téléchargement du livre numérique :

http://30ansciph.org/spip.php?rubrique5

La revue Rue Descartes :

http://www.ciph.org/publications.php?rub=rueDescartes

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Formation enseignant, information de l'Inspection Générale

La préparation à distance du master MEEF économie et gestion option D offerte par l'université de Créteil peut être effectivement un levier précieux pour la formation des professeurs qui prendront en charge la spécialité SIG de terminale STMG. 

Economie - Gestion en LGT 
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