1 Avant : connaître et se préparer
Une bonne préparation, des exercices avec mise en situation, la
connaissance de son rôle, la rencontre avec les principaux acteurs permettront,
le jour où la crise surviendra, de mieux se maîtriser.
2 Se maîtriser et encadrer
Il faut absolument calmer ceux dont on a la charge par quelques
explications générales, claires et dé dramatisantes ; pour cela il convient
d'être soi?même calme, directif, sécurisant.
3 Organiser
Expliquer et aménager l'espace, Installer les
enfants le mieux possible, les faire asseoir.
A noter, quand cas de confinement, un grand espace de
regroupement ( couloir, grandes pièces, locaux qui communiquent, ... ), permet
d'être à plusieurs adultes, d'isoler un enfant posant problème, d'éviter la
claustrophobie, de pouvoir circuler, d'avoir des commodités ; mais cela implique
aussi un plus grand nombre d'enfants, du bruit, la possibilité de contagion
mentale et des difficultés à réguler le groupe.
- Les premiers gestes :
Faire participer chacun à la situation de mise à l'abri ,
répartir les enfants en sous?groupes.
- Le groupe:
Repérer les enfants leaders (délégués, secouristes,...) et les
responsabiliser en leur donnant des rôles et des missions, en appui du
responsable de zone :
-
- écouter la radio, rester à côté du téléphone
- aménager l'espace
- faire la liste des présents, du matériel disponible
- s'occuper des plus fragiles, des enfants à problèmes.
En cas de confinement, préserver l'atmosphère
-
- pas d'agitation inutile de façon à économiser l'oxygène si l'on est enfermé
- ne pas utiliser de craies (poussières), de feutres ou autres produits
odorants - adapter l'habillement en fonction de la température de la pièce ou de la
température extérieure en cas d'évacuation.
4 Occuper
Après avoir organisé les premiers gestes, il est nécessaire
d'occuper les enfants, en préférant les activités douces de groupe, aux
activités individuelles :
- jeux calmes (cartes, jeux de société,…)
- raconter une histoire, dessiner
- expliquer ce qui se passe
- continuer la classe ou les activités habituelles (goûter, sieste,... )
- éviter le recours à des activités nouvelles (relaxation, sophrologie, ... )
sur des individus non préparés.
5 Se tenir informé
- Ecouter la radio: cette tâche doit être confiée à quelqu'un
de particulier (responsable de zone, adulte, enfant) avec pour mission de noter
et transmettre les messages entendus dans les zones de mise à l'abri. - Rester en contact téléphonique (si téléphone) pour avoir
des informations ; toutefois soyez bref dans vos échanges avec la cellule de
crise : vous n'êtes pas seul, et elle à d'autres missions.
Cela permet de se tenir au courant de l'évolution de la
situation (évacuation secondaire, ... ) et de garder une ouverture sécurisante
avec l'extérieur.
6 Réguler, neutraliser, Isoler
Il est plus facile de prévenir une panique (encadrement,
information, consignes précises, ... ) que de la juguler une fois qu'elle est
déclenchée.
Les premiers moments sont d'une importance primordiale, car
chacun est sous l'effet du choc et les comportements peuvent, selon tel ou tel
stimulus, s'orienter vers des actions adaptées ou basculer vers la panique.
D'une manière générale il faut:
-
- repérer le plus vite possible, avant toute contagion mentale, les
enfants à problèmes, - les isoler, les rassurer, dédramatiser (intérêt d'être plusieurs
adultes), - les écouter et les faire parler, de façon à faire tomber l'angoisse,
- puis les faire participer rapidement aux activités de groupe.
- repérer le plus vite possible, avant toute contagion mentale, les
En cas de problème médical, on aura intérêt à suivre les
conseils donnés dans les fiches de conduites à tenir. Ces fiches, sont faites
pour donner à quiconque, n'ayant aucune formation de secourisme, les bons
réflexes face à la plupart des situations que l'on peut rencontrer.
Si toutefois le problème persiste, il conviendra de prévenir la
cellule de crise et/ou les secours par les moyens dont on disposera (téléphone,
interphone, ... pancartes sur fenêtre) et de suivre les consignes.
7 Satisfaire les premiers besoins
-
- les WC :
En cas de mise à l'abri en interne, essayer d'incorporer
WC et points d'eau aux locaux prévus.
En cas d'évacuation, s'il y a des WC accessibles de
l'extérieur ne les utiliser qu'avec circonspection, et après
reconnaissante, sans fermer la porte. Sinon utiliser des seaux ou sacs
plastiques en ayant crée un relatif isolement.
-
- La faim et la soif
Si la crise dure, recenser les aliments et boissons dont le
groupe dispose et les gérer dans le temps en partageant les ressources.
En cas d'évacuation, charger un adulte accompagné de 2 ou 3
élèves (autonomes et débrouillards) d'explorer l'environnement proche (eau
surtout).
8 Assurer les premiers secours (séisme)
Si vous n'êtes pas secouriste, faite équipe avec un
secouriste.
-
- Pendant la catastrophe, protégez?vous : un bon sauveteur est d'abord un
sauveteur vivant.
- Pendant la catastrophe, protégez?vous : un bon sauveteur est d'abord un
-
- Après, en attendant l'arrivée des secours:
Assurer les premiers gestes (repérage, dés emprisonnement
simple, ...) : attention aux gestes susceptibles d'aggraver les blessures ou de
vous menacer vous-mêmes.
L'écoute des impliqués est essentielle: c'est une attitude
positive pour calmer l'angoisse ; la prise en charge immédiate des problèmes
psychologiques engendrés est un gage d'efficacité.