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L'Histoire par l'image: lettre d'information n° 141

Rendez vous sur le site de L'Histoire par l'image!

Toute l’équipe du site l’Histoire par l’image vous adresse ses meilleurs vœux ! 

Ce mois-ci, en lien avec l’exposition « Splendeurs et misères. Images de la prostitution, 1850-1910 » qui a lieu au Musée d’Orsay jusqu’au 17 janvier 2016, nous vous proposons une série d’articles sur ce thème.

En ligne également une animation sur les galeries du Palais Royal, haut lieu de la prostitution à la fin du XVIIIe siècle. 

Découvrez le nouveau site de la galaxie RMN-Grand Palais

Le site Images d’Art vous invite à explorer les œuvres des musées français, à les collectionner dans des albums personnels et à les partager - sur les réseaux sociaux, sur votre site personnel ou par email. Il s’adresse à tous : curieux, amateurs, enseignants et étudiants, pour vous accompagner dans votre découverte de l’art à travers 500.000 images. 
 
L’équipe du site Images-art.fr en a profité pour vous concocter un album sur le thème de la prostitution, en écho à nos articles : 

Lien vers l'album

L’entremetteuse au XVIIe siècle

 

Intermédiaire indispensable pour les rencontres illicites, l’entremetteuse mène la négociation et marchande le prix de la passe tout en prélevant une somme importante. Cette figure apparait comme un personnage traditionnel dans la littérature, le théâtre et la peinture du XVIIe siècle.

L'Entremetteuse ou La Vieille et le Jeune galant.
L’Entremetteuse ou La Vieille et le Jeune galant.
© Photo RMN-Grand Palais - T. Ollivier

La prostitution au XVIIIe siècle 

Au XVIIIe siècle, le Palais Royal est un haut lieu de la consommation sexuelle. Sous ses arcades, des magasins-prétextes abritaient des prostituées derrière des façades prétendues commerciales. Louis-Philippe mettra un terme au commerce du sexe au sein du Palais Royal, les prostituées œuvreront désormais autour des Grands Boulevards.

Mode du jour. Le sérail en boutique.
Mode du jour. Le sérail en boutique.
© Photo RMN-Grand Palais - Bulloz

Marie Duplessis

Marie Duplessis commença sa vie dans la misère et la prostitution pour devenir très rapidement une des plus grande courtisane du XIXe siècle. Elle fut la muse et la maîtresse d’Alexandre Dumas fils qui s’inspira de sa vie extraordinaire pour l’écriture de son roman La Dame aux camélias.

Marie Duplessis dans sa loge.
Marie Duplessis dans sa loge.
© Photo RMN-Grand Palais - Bulloz

La grisette 

Femme de petite vertu ou de mœurs légères, assimilée à une prostituée la grisette (du nom d’un petit oiseau) est une jeune ouvrière qui travaille dans l’industrie du chiffon et fréquente les bals, dans l’espoir de rencontrer des hommes riches capables de les arracher à leur milieu. 

Le lever des grisettes.
Le lever des grisettes.
© Photo RMN-Grand Palais - Bulloz

Les maisons closes 

Entre 1830 et 1870, les ouvertures des maisons closes se multiplient. Les conditions de vie y sont très dures et les jeunes femmes se voyaient littéralement emprisonnées et pouvaient rarement envisager de partir. 

Au salon, scène de maison close.
Au salon, scène de maison close.
© Photo RMN-Grand Palais (Musée du Louvre) / Michel Urtado

Rolla

A la fin du XIXe siècle on compte de nombreuses histoires tragiques mettant en scène un jeune homme riche éperdument amoureux d’une courtisane cupide et insatiable qui le conduit à la ruine puis au suicide. Le peintre Henri Gervex inspiré d’un poème de Musset explore ce thème. 

Rolla.
Rolla.
© Photo RMN-Grand Palais (Musée d'Orsay) / A. Danvers

La prostitution au spectacle

Au XIXe siècle une nouvelle forme de prostitution voit le jour au sein même des cafés-concerts. Les artistes femmes, sous-payées, sont souvent recrutées par des directeurs qui se transforment facilement en « proxénètes ». Au début du XXe siècle, on parle même dans ce monde du spectacle de la « Traite des planches »

Chanteuse de café-concert.
Chanteuse de café-concert.
© Photo RMN-Grand Palais (Musée d'Orsay) / Franck Raux

Une courtisane du Second Empire

Cora Pearl fut l’une des courtisanes les plus célèbres du Second Empire. Connue pour ses frasques et ses amours dissolues, elle n’hésita pas à monter sur les planches comme artiste lyrique et fut l’une des icônes féminines les plus en vue de l’époque. 

Cora Pearl, L'Amour en 1867.
Cora Pearl, L’Amour en 1867.
© Photo RMN-Grand Palais (domaine de Compiègne) / Image Compiègne

Thomas Couture et la décadence

 

Établissement incontournable de la nuit parisienne, la Maison Dorée est une institution où l’on se rendait souvent pour le dîner ou pour le souper après la soirée au spectacle. Un lieu propice aux rencontres galantes où courtisanes et prostituées offraient leurs services.

Le souper à la Maison d'or.
Le souper à la Maison d’or.
© Photo RMN-Grand Palais (domaine de Compiègne) / Daniel Arnaudet

La prostitution au début du XXe siècle

A travers ce tableau le peintre symboliste Gustav Adolf Mossa livre une vision singulière et originale de la prostituée. Perçue comme fatale, dominatrice, perfide mais aussi fascinante la femme que peint Mossa s’inscrit dans la vision profondément misogyne que partagent certains artistes de l’époque. 

Elle.
Elle.
© ADAGP, © Photo RMN-Grand Palais - Droits réservés

Animation 

Promenade dans les galeries du Palais Royal, haut lieu de la prostitution jusque dans les années 1830

Galeries du Palais Royal.
Galeries du Palais Royal.
© Photo RMN-Grand Palais - Droits réservés
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